Arrière-goût amer pour les loyers
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Analyse » Coiffeurs, physiothérapeutes, restaurateurs, petits commerçants: leur printemps a cruellement manqué de soleil. Pendant des semaines, ils se sont retrouvés à l’inactivité forcée, imposée par le Conseil fédéral pour contenir l’épidémie de Covid-19. Privées de revenus, ces entreprises ont dû malgré tout continuer à payer leurs frais fixes.
Au parlement, certains ont tenté de leur venir en aide pour les loyers commerciaux: le bailleur aurait renoncé à 60% du montant, l’entrepreneur se serait acquitté des 40% restants. Las. Après un feuilleton procédural, et le coup de grâce porté hier par le Conseil des Etats, le projet a inexorablement coulé.
1. Pourquoi est-ce dérangeant?Les entreprises ne peuvent strictement rien aux difficultés économ