Slalomer entre les piquets et le virus
En janvier, les slalomeurs suisses ont un double défi: retrouver leur niveau en vue des JO et éviter le Covid
Pascal Dupasquier, Adelboden
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Ski alpin » Il neigeait sur Adelboden, hier en fin d’après-midi. Sous les flocons, le petit village oberlandais semblait vivre dans la normalité, avec son lot de skieurs et de promeneurs aux abords de la Chuenisbärgli: la mythique piste qui s’apprête à retrouver son public, ce week-end, à l’occasion de ses traditionnels slalom géant (aujourd’hui) et slalom (demain). Au contraire de ses homologues autrichiennes et allemandes, la station bernoise a osé le pari d’organiser ses épreuves avec des gradins pleins… Sauf que le Covid-19 et son variant omicron n’ont pas disparu.
Histoire d’éviter tout risque de contamination, Swiss-Ski avait d’ailleurs décidé que sa conférence de presse d’avant-course s’effectuerait via vidéoconférence. Si la convivialité en a pris un sérieux coup, les enjeux, eu