Le grand paradoxe du ski-alpinisme
Morgins a accueilli une Coupe du monde de sprint ce jeudi, cette discipline qui sera olympique en 2026
Patrick Biolley, Morgins
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Ski-alpinisme » Alors que les premiers athlètes sont déjà arrivés à Pékin pour les Jeux, à 8000 km de là, à Morgins, l’élite du ski-alpinisme a déjà le regard tourné vers 2026 et les prochaines olympiades de Milan-Cortina. Pour cause, leur sport y fera sa grande entrée et les compétitions de cette semaine dans la station valaisanne sont une sorte de grande répétition. Car, comme à Morgins, deux disciplines du ski-alpinisme seront à l’honneur dans quatre ans: l’individuelle, épreuve reine, et le sprint, dénigré par les puristes mais porte d’entrée olympique. C’est le paradoxe d’un sport en pleine évolution qui doit faire cohabiter amoureux de la montagne et sportifs de performance. «Pour les puristes, le sprint, c’est uniquement du spectacle, résume Dé