L'aspiration, ce phénomène qui pousse les cyclistes à jouer collectif
Savoir se préserver de la résistance de l’air a, au fil des années, obligé les cyclistes à rouler en équipe.
Quentin Jeannerat
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Cyclisme » Vendredi va commencer au Danemark la plus grande course cycliste au monde. Durant trois semaines, les feux des projecteurs seront braqués sur les forçats de la route, et le jargon de la petite reine va être partout: les expressions «bordures», «train», «poisson-pilote», «chasse patate», «frotter», «échappée matinale», «groupe de contre», «gruppetto», «faire le tempo», «enterrement de première classe», «sélection par l’arrière», «passer par la fenêtre», «sucer la roue» et des dizaines d’autres seront nécessaires pour décrire toute la subtilité de ce qui va se dérouler sous nos yeux.
Si une course cycliste est à ce point plus complexe et subtile qu’une épreuve d’endurance comme l