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Pour qui pleure deux fois

Paolo Rossi (à gauche) et Diego Maradona: deux grands joueurs qui ont rejoint récemment le paradis des footballeurs. © Keystone-archives
Paolo Rossi (à gauche) et Diego Maradona: deux grands joueurs qui ont rejoint récemment le paradis des footballeurs. © Keystone-archives

Pascal Dupasquier

Publié le 12.12.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique

Disparition. Chaque vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Sujet de dissertation de mes années collège, la célèbre citation attribuée à l’écrivain et ethnologue malien Amadou Hampâté Bâ m’est revenue comme un boomerang, en pleine poire. C’était jeudi dès potron-minet, avec cette nouvelle arrivée aussi froide qu’un matin de décembre de l’ère Covid-19: «L’Italien Paolo Rossi, héros de la Coupe du monde 1982 remportée par l’Italie, est mort à l’âge de 64 ans.»

Soixante-quatre ans, ce n’est pas l’âge d’un vieillard. Soixante-quatre ans, ce n’est pas vieux pour s’en aller rejoindre le paradis des footballeurs. Reste que Pablito qui meurt, c’est un peu ma bibliothèque qui brûle. Après

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