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Chronique: qu’on nous laisse au moins le Q-tips

L'humanité a-t-elle raison de faire de la lutte contre le coton-tige l'une de ses priorités? Notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler en doute

Décrié dans la sphère médicale, le coton-tige pourrait bien disparaître de nos salles de bains. © Alexander Grey/Unsplash
Décrié dans la sphère médicale, le coton-tige pourrait bien disparaître de nos salles de bains. © Alexander Grey/Unsplash

Angélique Eggenschwiler

Publié le 18.09.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Il est condamné. Le coton-tige, parfaitement, cette invention révolutionnaire, aussi remarquable que le furent en leur temps celles de la roue ou du coupe-pizza, incarnant il y a peu encore le témoignage peut-être le plus édifiant de notre universelle appartenance à cette drôle d’espèce qui assassine ses semblables et se préoccupe de la propreté de ses oreilles.

Et depuis quelques années, les spécialistes de la santé auriculaire mènent une croisade contre le Q-tips. Tous s’accordent à le dire: le coton-tige est notre plus grand prédateur. Il provoque des otites, des bouchons, peut aller jusqu’à perforer le tympan pour les malheureux usagers qui auraient confondu le bâtonnet ouaté avec leur brosse à dents ou une tronçonneuse. Oui, le coton-tige est responsable de tous les maux, de la surdité au mauvais œil en passant par la guerre en Ukraine et le cancer du côlon.

«Et merde», commençons-nous à songer. Merde oui, pas celle que vous avez dans les oreilles mais celle qui car

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