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Chronique: décidément, ce raz-de-marée MeToo...

Luis Rubiales a finalement démissionné après avoir embrassé de force une joueuse lors du sacre mondial de l’équipe d'Espagne. Notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler fait le point sur ce qui, selon elle, n'a rien d'un «raz-de-marée MeToo»

Les manifestants qui réclamaient la démission du patron du football espagnol Luis Rubiales ont finalement été entendus. Une victoire pour les victimes de violences sexuelles? © Keystone
Les manifestants qui réclamaient la démission du patron du football espagnol Luis Rubiales ont finalement été entendus. Une victoire pour les victimes de violences sexuelles? © Keystone

Angélique Eggenschwiler

Publié le 14.09.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin » Luis Rubiales a finalement démissionné. Emporté, comme on a coutume de l’écrire, par la vague MeToo. Le raz-de-marée plutôt, celui a englouti, à entendre votre belle-mère rognonner contre toutes ces affabulatrices «qui veulent juste passer à la télé», des millions d’innocents dans les eaux boueuses du néoféminisme.

Des millions, oui. À l’image de l’islamologue Tariq Ramadan, acquitté en mai dans un procès pour viols et contrainte sexuelle, et indemnisé par l’Etat de Genève à hauteur de 151'000 francs. C’est beaucoup certes, mais pas autant que les dix millions accordés à Johnny Depp, accusé de violences conjugales, à l’issue de son procès pour diffamation.

Un peu plus tôt, c’était le dossier Nicolas Hulot, du nom de l’ancien ministre et animateur vedette accusé de violences sexuelles par six femmes, qu’on refermait. Classé sans suite pour cause de prescription, à l’instar des incestes reprochés au producteur Gérard Louvin, au comédien Richard Berr

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