C’est ça, le hockey du futur? Non, merci!
François Rossier
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Chronique
L’équipe de Suisse n’a jamais obtenu d’aussi bons résultats que ces dernières années, le championnat de Suisse est l’un des plus attractifs d’Europe, les patinoires sont plus grandes et plus remplies que jamais, les droits TV n’ont jamais été aussi élevés, les chiffres d’affaires des clubs ont atteint des niveaux inégalés jusqu’ici, pourtant le hockey suisse va mal. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais les dirigeants des clubs de National League. Pour eux, la situation est «à la fois confortable et dangereuse». «La stagnation est synonyme de recul», précisent-ils dans le courriel envoyé il y a quelque temps à tous les amateurs de hockey sur glace.
Pour remettre cet envoi dans le contexte, il faut rappeler que les clubs suisses ont élaboré tout un train de réformes dans le plus grand secret. Quand les premières décisions ont commencé à filtrer, les dirigeants se sont empressés de dénigrer les médias qui n’avaient «pas connaissance du projet global». Un projet dont ils