La Liberté

Jaquet: «Je veux passer à autre chose»

Publié le 03.03.2021

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Badminton » Les Jeux olympiques de Tokyo qui devraient se dérouler cet été constituent l’ultime objectif de la Chaux-de-Fonnière.

Sabrina Jaquet a longuement hésité avant de prolonger sa carrière d’une année afin de pouvoir disputer ses troisièmes Jeux olympiques, délaissant le badminton pendant deux mois en 2020. «Les JO de Tokyo constituent mon ultime objectif», répète-t-elle.

La Chaux-de-Fonnière rangera ses raquettes cette année, que les Jeux olympiques au Japon aient lieu ou non. «Je n’ai eu aucun problème à me remobiliser, mais je veux passer à autre chose», glisse la médaillée de bronze des championnats d’Europe 2017, vingt-sixième du classement qualificatif pour les Jeux de Tokyo et donc idéalement placée pour décrocher l’un des 38 tickets disponibles.

«J’aurai tout fait pour finir en beauté, mais ça ne serait pas une catastrophe pour moi si les Jeux olympiques étaient annulés. J’ai appris à relativiser depuis le début de la pandémie. Et j’ai déjà eu la chance de disputer à deux reprises des Jeux olympiques, ce qui m’aiderait à dédramatiser», conclut-elle.

La Chaux-de-Fonnière n’a pas été trop impactée par la crise. «Au début de la pandémie, l’incertitude était grande par rapport aux sponsors», souligne-t-elle. «Il m’a fallu quelques mois pour réunir mon budget (environ 70 000 francs pour une saison, ndlr), mais il était bouclé dès l’été dernier», précise-t-elle.

«Je ne pense pas que j’aurais renoncé à poursuivre ma carrière si j’avais connu des difficultés pour boucler mon budget. J’aurais arrêté depuis longtemps si ça avait été une question d’argent», ajoute Sabrina Jaquet. «Mais j’ai montré qu’il était possible de pratiquer le badminton de manière professionnelle en Suisse», se félicite-t-elle, espérant avoir montré la voie à la prochaine génération de bons joueurs.

S’imagine-t-elle d’ailleurs devenir un jour coach au terme de sa carrière de joueuse? «Au fond de moi, j’aimerais beaucoup pouvoir transmettre mon savoir aux jeunes. J’ai quasiment un doctorat en badminton après 15 années dans ce milieu», rigole la Chaux-de-Fonnière. «Mais j’ai besoin de sortir du monde du badminton, même si j’ai envie de rester dans le milieu du sport.» ats

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