Le grand chelem de la «dure au mal»
De mammographie en prothèse de hanche, Monique Brodard a terminé les six plus grands marathons
Pierre Salinas
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Course à pied » «Je ne veux pas me vanter»: une phrase qu’elle prononcera plusieurs fois, ce matin-là. Par souci d’humilité donc, Monique Brodard a jugé qu’il n’était pas nécessaire qu’elle pose pour la photo avec sa médaille. Une médaille, une de plus, pour la marathonienne de Rossens qui, et son mérite n’en est que plus grand, a découvert la course à pied il y a 26 ans, alors qu’elle en avait déjà 39. Sauf que la breloque qu’elle n’a pas autour de son cou n’est pas n’importe laquelle. Elle est l’affirmation d’un caractère fort, le témoin d’une passion née sur le tard mais assouvie avec un appétit rare. La preuve, enfin, que Monique Brodard, en plus d’un sens aiguisé de la formule et de la repartie, a de la suite dans les idées, elle qui, le 3 o