Salvatrice retraite de Federer
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C’est vers 16 h en ce morose jeudi 15 septembre que ce collègue – que je vais désormais détester – m’annonce la mauvaise nouvelle. Ahuri devant cette blague douteuse, je me rabats sur une source plus sûre et ma Liberté en ligne. Puis, le regard dans le vide, je me surprends à me réjouir de cette transition vers une nouvelle vie.
En effet, combien de fois ai-je terminé une finale, en caleçon et hypersudation, debout sur le canapé? Combien de fois ai-je aboyé impudemment devant l’écran pour une balle de break non convertie, maudissant parfois ce biceps espagnol surdimensionné, parfois cette insatiable pugnacité de l’homme des Balkans, souvent mon manque crasse de self-control? Combien de tachycardies carabinées ont manqué de m’emporter lors de points décisifs?
Bien malgré lui, Federer a malmené