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Droit de manifester corseté?

Plusieurs collectifs dénoncent des exigences policières disproportionnées pour l’organisation de défilés

Les organisatrices de la Grève des femmes s’estiment mises sous pression par la police lausannoise. © Keystone-archives
Les organisatrices de la Grève des femmes s’estiment mises sous pression par la police lausannoise. © Keystone-archives

Achille Karangwa

Publié le 24.09.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Démocratie » La police lausannoise a-t-elle durci les exigences demandées aux mouvements sociaux afin de manifester? C’est en tout cas ce que dénoncent certains militants. Demandes d’autorisation systématiques, responsabilité des organisateurs étendue aux actions de tiers, exigence d’un service d’ordre fourni et multiplications des amendes et procès: les griefs ne manquent pas.

Si du côté de la police on dément tout serrage de vis, «Prenons la rue!», un collectif créé pour relayer ces doléances, entend dénoncer ce climat jugé «répressif» lors d’une manifestation lausannoise ce samedi.

Exigences contestées

Selon Clémence Demay, de la Grève féministe vaudoise, «depuis le début du mouvement en 2019, une dégradation du climat de confiance avec les autorités se fait ressentir». Le collectif déplore d’avoir dû répondre à des «demandes irréalistes» pour le 14 juin 2021: garantir un service d’ordre d’une centaine de personnes, contrôler le contenu des pancartes ou assumer la re

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