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Les livreurs livrés à eux-mêmes

Les coursiers d’Uber Eats ont des conditions de travail précaires. Un vide juridique subsiste

Les coursiers d’Uber Eats sont présents à Fribourg depuis décembre 2019. © Alain Wicht-archives
Les coursiers d’Uber Eats sont présents à Fribourg depuis décembre 2019. © Alain Wicht-archives

Arnaud Rolle

Publié le 22.07.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Emploi » Charges sociales impayées, sous-assurance, salaires de misère, la réalité de l’entreprise Uber Eats est bien loin du cliché cool, flexible et connecté qu’elle véhicule. Arrivée mi-décembre 2019 à Fribourg, elle permet à quiconque de devenir livreur de repas en s’inscrivant sur une application mobile.

Le débat n’est pas nouveau. Dès l’apparition d’Uber en Suisse, le statut de ses chauffeurs de taxi a mis les autorités dans l’embarras. Il en est aujourd’hui de même pour les coursiers Uber Eats.

Uber Eats affirme ne pas être un employeur et considère ses coursiers comme des indépendants, responsables donc de leur propre couverture sociale. La réalité est tout autre, en témoignent les deu

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