Le camping sauvage a la cote
Les communes s’adaptent pour faire face à l’afflux de touristes qui resteront en Suisse cet été
Arnaud Rolle
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Nature » Dans les méandres de la Sarine, perdu quelque part entre l’abbaye d’Hauterive et Rossens, un petit groupe de jeunes a discrètement fait son nid entre forêt, falaises et rivière pour quelques jours de camping sauvage. «Découvrir de nouveaux endroits, être tout seul, c’est l’aventure, avec un petit côté «survie», résume une des campeuses. «Un camping où il y a tout sur place, c’est comme à la maison. Il n’y a pas grand intérêt», poursuit une autre campeuse.
C’est que le camping sauvage a la cote depuis plusieurs années. Cette pratique se voit boostée par la crise sanitaire et les vacanciers qui décident ou sont forcés de rester en Suisse. Mais, à défaut d’une législation fédérale ou cantonale sur ce sujet, la situation reste floue. Ce