La galère des tests PCR pour voyager
A l’approche des vacances de Pâques, passer le test PCR exigé dans certains pays requiert de la patience
Lise-Marie Piller
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Partir » 8h45. Une vingtaine de personnes font le pied de grue devant la Permanence médicale de Fribourg quinze minutes avant son ouverture, cette dernière semaine de mars. Une foule rarement vue. Et pour cause, les vacances de Pâques approchent et il semble que les voyages à l’étranger rencontrent un franc succès. Beaucoup de personnes veulent aussi rentrer dans leur pays d’origine. Sauf que pour passer les frontières, il faut bien souvent un sésame: un test PCR négatif. La permanence, dont un des buts est de désengorger les Urgences de l’Hôpital fribourgeois, en propose sans rendez-vous.
«Nous voulions être sûrs d’avoir une place», souffle une famille fribourgeoise qui va partir en France. Une adolescente d’Oron-la-Ville (VD), dont la maman a cherché en vain un rendez-vous chez divers médecins et pharmacies vaudois, est l&ag