L’allemand en retrait dans la fusion
En pleine incertitude juridique, la fusion du Grand Fribourg s’en tient à un «bilinguisme pragmatique»
Patrick Chuard
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Langues » Le bilinguisme reste un sujet difficile à Fribourg. Le projet de fusion du Grand Fribourg est forcé de s’en tenir à un compromis baptisé «bilinguisme pragmatique» (lire ci-dessous). Dans les faits, il propose d’autoriser l’allemand dans les débats politiques et les contacts avec l’administration, sans reconnaître officiellement la langue de Goethe. «Cette vision pragmatique du bilinguisme a déçu certaines personnes sans parvenir à en rassurer d’autres», constate Laurent Bronchi, membre du groupe de travail sur les langues au sein de l’Assemblée constitutive du Grand Fribourg.
Initialement, les citoyens des neuf communes (Fribourg, Villars-sur-Glâne, Marly, Avry, Matran, Belfaux, Givisiez, Corminbœuf et Granges-Paccot) auraient dû avoir l’opportunité de voter pour un Grand Fribourg bilingue. C’