Et soudain les tableaux chantent
En résidence au Musée gruérien, Jérémie Kisling et Marc Aymon s’inspirent du travail d’André Sugnaux
Claire Pasquier
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Bulle L Des livres, des notes, des tasses de café, un ordinateur, une guitare traînent sur la table de travail. Juste à côté, trône un clavier électrique sur lequel Jérémie Kisling plaque des accords mélancoliques. Marc Aymon et lui sont installés depuis trois jours dans les sous-sols feutrés du Musée gruérien, entre les expositions permanente et temporaire, avec une mission: mettre en chanson les œuvres d’André Sugnaux, dont l’exposition Passions russes court jusqu’au 3 octobre (à lire ici).
Les deux musiciens n’en sont pas à leur coup d’essai. «Cela fait deux ans que nous proposons des résidences artistiques dans plusieurs institutions muséales en Suisse romande, dont le château de Gruyères», retrace Marc Aymon. L’expérience bulloise est particulière, car elle s&r