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Dans les exploitations fribourgeoises, une électricité vitale au bien-être animal

Dans sa série «Sous tension», La Liberté explore comment le risque de pénurie d’électricité chamboule divers secteurs de la société qui se préparent à y faire face. Premier épisode avec l’agriculture

En cas de coupure d’électricité, la ventilation de poulaillers serait à l’arrêt, et le changement de température pourrait provoquer un stress thermique. © Alain Wicht
En cas de coupure d’électricité, la ventilation de poulaillers serait à l’arrêt, et le changement de température pourrait provoquer un stress thermique. © Alain Wicht

Charles Grandjean

Publié le 13.12.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Sous tension » La perspective de restrictions de courant ne laisse pas indifférent le monde agricole fribourgeois. «Nous avons identifié où se trouveraient les problèmes», explique Frédéric Ménétrey, directeur de la Chambre fribourgeoise d’agriculture (CFA), qui lance cette semaine un questionnaire pour connaître les besoins spécifiques de ses membres.

Si certains domaines de production sont moins concernés par les risques de pénurie d’électricité, comme les grandes cultures au repos durant la saison froide, d’autres activités sont plus exposées.

Ventilations et stress

«Une pénurie est problématique pour tout ce qui est fixe, comme les serres, les frigos et toutes les installations qui servent à la conservation et à la transformation», relève le directeur de la CFA

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