Véronique Martingay, libre comme un cheval sauvage
Véronique Martingay, aventurière passionnée d’équidés, n’est pas de celles à qui on met une bride
Nicole Rüttimann
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Portrait » Vous la croiserez sur ces cimes fribourgeoises qu’elle arpente seule, avant de partager sa vieille voiture avec des randonneurs fourbus égarés. Véronique Martingay n’est pas de celles à qui l’on met une bride. Passionnée de chevaux avec qui elle a œuvré toute sa vie comme gérante de manège, écuyère ou éthologue équine, la septuagénaire leur ressemble: franche, libre, impétueuse.
Aventurière bourlingueuse, elle n’hésitera pas à loger dans un cabanon de chantier. Battante, elle s’est toujours relevée, littéralement même lorsque les médecins lui prédisent la chaise roulante après une chute. Eprise de nature, la retraitée l’arpente toujours. Et en a fait le sujet de ses livres: L’été du chevreuil; La quête du brin d’herbe.