Une pièce pour lutter contre le déni
Le metteur en scène François Marin présente Grâce à Dieu d’Ozon au Théâtre des Osses
Elisabeth Haas
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Givisiez » Médiatisée, l’affaire Bernard Preynat, du nom d’un prêtre du diocèse de Lyon, a mis en lumière le silence qui entourait les abus sexuels dans l’Eglise. En 2016, le cardinal Barbarin a eu cette phrase maladroite: «Grace à Dieu, les faits sont prescrits». Le cinéaste François Ozon en a fait un film, puis une pièce de théâtre. Dans la mise en scène du Valaisan François Marin, Grâce à Dieu tourne à partir de demain au Théâtre des Osses.
Début octobre, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise a rendu son rapport. Son président, Jean-Marc Sauvé, a dénombré entre 2900 et 3200 pédocriminels au sein de l’Eglise catholique en France depuis 1950, faisant au moins 216 000 victimes mineures.