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Les derniers pigeons de l’armée

A Paris, le dernier colombier d’Europe héberge 192 oiseaux au cœur d’une forteresse

Les derniers pigeons de l’armée
Les derniers pigeons de l’armée

Arnaud Guiguitant

Publié le 08.07.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Fait d’armes » Aux portes de Paris, la forteresse du Mont-Valérien domine toute la capitale. Construite au début du XIXe siècle, elle abrite aujourd’hui le 8e Régiment de transmissions. Une enclave de l’armée française protégée par de hauts murs en pierre derrière lesquels se cache un lieu atypique: le dernier colombier militaire d’Europe. «Bienvenue», nous accueille en treillis et rangers le maréchal des logis Sylvain, responsable du site et éleveur depuis huit ans des pigeons voyageurs de l’armée.

Devant l’un des sept colombiers, hébergeant une population de 192 oiseaux, nous ne résistons pas à lui poser la question que tout le monde se pose: «A l’ère du numérique, d’internet et des téléphones portables, à quoi peuvent bien encore servir des pigeons v

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