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Divorcer, un combat israélien

Une Israélienne juive sur cinq qui veut divorcer est retenue dans le mariage contre son gré

Du gâteau au cauchemar, en Israël le mariage peut se transformer en prison pour certaines femmes auxquelles on refuse le divorce. (legende)Junior Reis/Unsplash
Du gâteau au cauchemar, en Israël le mariage peut se transformer en prison pour certaines femmes auxquelles on refuse le divorce. (legende)Junior Reis/Unsplash

Aline Jaccottet

Publié le 23.02.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Egalité » Depuis trente ans, Sarah ne compte plus les tentatives de conciliation, les suppliques, les démarches, les espoirs déçus, les heures à attendre, en vain. La vie de cette Israélienne est suspendue à un document que son mari lui refuse: l’acte de divorce, guett en hébreu. «Je me bats depuis des années pour ma liberté. Mais mon ex considère que je lui appartiens», déplore cette mère de quatre enfants aujourd’hui adultes, qui vit à Jérusalem.

Le judaïsme traditionnel ne donne pas tort à l’époux de Sarah. En hébreu, baal signifie à la fois «mari» et «propriétaire». Lui seul peut décider de la fin des noces. La halakha, la loi juive, interdit à la femme de se remarier sans cette autorisation et considère les enfants qu’elle pourrait avoir u

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