Belles d’ici qui ailleurs enquiquinent
Les néophytes sont un problème sur les autres continents aussi. Et viennent parfois de chez nous
Aude-May Lepasteur
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Invasion » Qu’y a-t-il de plus innocent qu’un trèfle? Surtout s’il est à quatre feuilles, il inspire spontanément des souvenirs heureux dans lesquels se mêlent soleil, petites mains et bourdonnements paisibles. Mais ce qui fait notre délice – et le miel des abeilles – n’est pas partout le bienvenu. Comme bon nombre d’autres espèces locales, le trèfle sème la pagaille dans les contrées lointaines. Alors que cette année Botanica (voir ci-dessous) a pour thème les néophytes envahissantes, François Felber, le directeur du Musée et Jardins botaniques cantonaux vaudois, renverse la perspective.
Quand on parle de néophytes envahissantes, on pense au buddleia, au lupin, au solidage du Canada, ces espèces qui ont chez nous un impact négatif sur la flore et la faune. Mais des néophytes