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Originaire du Tessin, que penses-tu de Fribourg?

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Publié le 14.06.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout! 

Mythene Ariyaratnam

21 ans, étudiante en psychologie

«J’habite à Fribourg, mais j’étudie à l’Université de Lausanne. A la fin de mon collège, je suis allée voir le conseiller d’orientation de mon école, et il m’a suggéré d’aller étudier à Lausanne. Je ne parlais pas français, mais je l’ai pris comme un défi. J’ai donc vécu à Lausanne, et jusqu’ici, c’est ma ville préférée de Suisse romande. Il y a le lac et il y fait plus beau qu’à Fribourg. J’ai beaucoup bougé à travers la Suisse romande: d’abord Lausanne, puis Neuchâtel et aujourd’hui, Fribourg. J’ai eu des difficultés à me construire un réseau, dû au fait que je changeais régulièrement de ville. Néanmoins, j’ai rejoint depuis peu l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC), et j’ai ainsi pu faire de nouvelles rencontres. Je trouve néanmoins dommage qu’il y ait relativement peu d’activités à expérimenter à Fribourg: peu de bars ou de boîtes de nuit.»

Naima Colucci

24 ans, stagiaire dans une institution pour pers. en situation de handicap

«J’ai grandi dans un très petit village perdu en montagne. Je savais que j’allais devoir quitter le Tessin un jour afin de pouvoir apprendre correctement une autre langue nationale. Les italophones sont une minorité en Suisse, et si l’on veut être compétitif sur le marché de l’emploi, on ne peut pas se cantonner à l’italien. J’ai hésité à me diriger vers une grande ville comme Paris, mais je me suis finalement dit que ça risquait de me paraître inconfortable, trop éloigné de mes habitudes. J’ai alors choisi Fribourg car j’avais des amies qui y habitaient. Apprendre le français a été difficile au début, j’avais du mal à socialiser ou à prendre la parole en cours. Je restais avec la communauté tessinoise, car on vivait tous les mêmes difficultés, et ça nous rapprochait. Aujourd’hui mon réseau est plus varié. On peut sortir au Centres Fries ou rejoindre une association, la ville dispose d’une variété de moyens d’interagir, et ce dans toutes les langues.»

Eleonora Bobbia

25 ans, étudiante en gestion d’entreprise

«Initialement, je voulais aller étudier à Lausanne, mais mes parents s’inquiétaient pour moi et trouvaient que Fribourg était une ville plus sûre. J’ai suivi leurs envies et je ne l’ai pas regretté, j’adore Fribourg! J’aime tout particulièrement la Basse-Ville, qui est architecturalement somptueuse. Ce que j’apprécie également, c’est qu’à l’université, un certain nombre de professeurs parlent un peu l’italien et nous offrent la possibilité de passer nos examens dans cette langue. D’autres encore nous aident en ne prenant pas en compte les fautes d’orthographe. Un temps, je ne sortais qu’avec des francophones, mais depuis peu je me suis rapprochée d’italophones. Il est évidemment plus facile de s’identifier à quelqu’un qui essaie lui aussi de s’intégrer. Mon conseil aux Tessinois qui arrivent en ce moment serait de se tourner vers des associations estudiantines. Ça reste le meilleur moyen de rencontrer du monde.» Leonardo Mariaca 

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