La Liberté

Le bonheur des plantes d’intérieur

Voici un bégonia de la troisième génération mis en pension chez mes parents. © Lise Schaller
Voici un bégonia de la troisième génération mis en pension chez mes parents. © Lise Schaller
Publié le 22.03.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

C’est tendance!

Privée de ses hobbys, notre chroniqueuse s’est découvert une passion pour les plantes d’intérieur.

Ces derniers mois, il a bien fallu s’occuper pour ne pas sombrer. Privés de nos sports et autres hobbys, mes colocataires et moi nous sommes découvert une nouvelle passion pour les plantes. Que ne ferait-on pas pour tromper l’ennui, me direz-vous? L’ancêtre, c’est Helmut. Sur son pot est écrit qu’il est né en 2016. Depuis, il a tellement grandi que je ne suis pas sûre qu’on puisse encore le sortir de l’appartement. Derrière l’indétrônable Helmut, il y a George le Fier, un aloe vera. Lui est bien installé près du micro-ondes – j’ai l’impression qu’il s’y plaît, même s’il préférerait certainement être à la place d’Helmut, à côté de la vitre. Malheureusement, les autres plantes ne semblent pas avoir été jugées dignes de porter un nom, mais on les aime quand même. Leur nombre a doublé depuis l’année dernière et un de mes colocataires s’adonne à des expériences douteuses, comme réussir à faire survivre son basilic durant tout l’hiver pour en tirer du pesto à l’année, ou faire pousser un chêne dans sa chambre. Il nous fait de la peine, alors on le laisse faire.

Depuis le début de la pandémie, j’ai beaucoup moins de mal à me débarrasser des bébés de mon pilea et de mon bégonia tropical. Il semble que d’autres âmes que la mienne aient découvert le bonheur des plantes d’intérieur; tant mieux, mes rejetons trouvent plus vite preneur. Le mois de mars est idéal pour semer des graines qui, une fois les saints de glace passés, trouveront une place de choix sur le balcon. Avant ça, elles sèment le chaos dans la colocation, mais peu importe, puisqu’on n’a rien de mieux à faire. Et puis, nous prenons aussi plaisir à parier sur la survie ou non du germe de tomate cerise. Les plantes, ça fait plaiz’. Mais un conseil d’amie: ne semez pas n’importe quoi non plus. Tout ce qui pousse trop haut ou trop bas est à éviter – sauf pour l’expérience, bien sûr.

Lise Schaller

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