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«J’ai toujours eu une sensibilité pour l’art»

Manon Richard, une jeune artiste et étudiante en architecture à Fribourg, mélange études et passion.

Manon Richard partage ses dessins sur les réseaux, sous le pseudo d'Encre Noire. © Amélie Kadji
Manon Richard partage ses dessins sur les réseaux, sous le pseudo d'Encre Noire. © Amélie Kadji

Amélie Kadji

Publié le 21.05.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur» Jeune artiste et étudiante de 21 ans en architecture à Fribourg, Manon Richard a vu son intérêt pour l’art naître grâce à ses parents, eux-mêmes très sensibles au sujet: «Mon père est menuisier et ma maman est artiste, je dirais donc que j’ai toujours eu ça en moi», explique-t-elle.

A ses débuts, elle ne dessinait qu’au crayon et était plutôt sous l’influence d’un style japonais. «Il y a quatre ans, j’ai voulu développer mon style au stylo, arrêter de me focaliser sur le réalisme et laisser le stylo m’emporter, me guider et m’inspirer», raconte la jeune artiste. C’est en 2019 que l’étudiante décide de se lancer sur Instagram et d’y dédier un profil sous le pseudo d’Encre Noire pour exposer son art, notamment ses divers portraits d’artistes réalisés au stylo noir.

Manon Richard partage ses dessins sur son compte Instagram @encrenoire.rd

Grâce à ce compte, elle pouvait partager avec son entourage ses diverses compositions, mais également élargir son réseau: «Aujourd’hui, mes clients peuvent directement passer commande via Instagram et voir mes diverses compositions», explique-t-elle. Parmi ces multiples opportunités, celle d’avoir pu créer le logo pour la revue La, un magazine d’architecture, la création d’une marque de tee-shirts, ainsi qu’un projet marquant sur la thématique de l’anxiété: «ça a été très inspirant comme projet pour moi, le thème me touchait particulièrement. J’ai eu carte blanche et je suis fière du résultat», partage-t-elle avec émotion.

Concernant les aspects négatifs, la jeune artiste relève ses doutes personnels: «Il y a beaucoup de fois où je me suis questionnée sur le pourquoi de ce compte sur Instagram», confie-t-elle. S’ajoute à cela le manque de temps pour pouvoir pleinement s’y investir comme elle le souhaiterait: «J’essaie d’avoir un rythme de publication hebdomadaire, mais lorsque j’ai des semaines chargées, je n’y arrive pas et cela est très frustrant», commente-t-elle. Mais pour l’artiste, ces aspects ne priment pas sur les points positifs: «Finalement, il faut croire en soi, s’y mettre à fond et aller jusqu’au bout», exprime-t-elle. «Il ne faut jamais s’arrêter de créer, surtout lorsque cela nous procure du bien.»

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