La Liberté

De la fève de cacao au chocolat

Mélanie Marguerat adore le côté créatif de son travail à la chocolaterie de Gruyères. © Miriam Gfeller
Mélanie Marguerat adore le côté créatif de son travail à la chocolaterie de Gruyères. © Miriam Gfeller
Publié le 19.09.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton taf!

Mélanie Marguerat, 20 ans, est confiseuse et travaille à la chocolaterie de Gruyères, où elle vient de terminer sa formation.

«Depuis que je suis petite, j’aime faire et décorer des gâteaux pour les anniversaires. Alors quand j’ai fait des stages puis un apprentissage dans le domaine de la boulangerie-pâtisserie, j’ai compris que c’était une passion et que je voulais continuer là-dedans. J’ai dû m’accrocher! Tout au long de mes trois premières années de formation, mes horaires débutaient à trois heures du matin. J’ai ensuite fait une formation complémentaire en tant que confiseuse, que je viens de terminer et qui me permet de travailler à la chocolaterie de Gruyères. 
Mon quotidien est très varié. Certains jours je vais produire des truffes, des caramels ou des meringues, et d’autres plutôt m’occuper de l’emballage ou des décorations. En plus, ce qui est assez rare pour les chocolateries artisanales, c’est qu’on fait tout nous-mêmes, de la fève de cacao jusqu’au chocolat. On s’occupe donc de la torréfaction et de la suite du processus.

Ce que j’adore dans ce métier, c’est le côté créatif. De savoir que je peux proposer des nouvelles recettes, faire des essais au niveau du goût, mais aussi de m’exprimer à travers la déco et les montages. Il existe parfois des concours, durant lesquels je peux laisser libre cours à mon imagination et faire des tests. J’aime aussi devoir être minutieuse, par exemple lorsque j’écris sur des plaques de chocolat personnalisées. 

Dans l’entreprise où je suis, on fait la production devant les clients. Ils nous voient travailler et préparer les recettes. J’apprécie ce contact qui permet de répondre aux questions et de donner des conseils, en plus de s’occuper de la vente. Souvent, on me demande si l’odeur de chocolat qui flotte dans l’air m’écœure, mais on s’habitue vite et je ne la sens plus. C’est sympa de voir les gens s’intéresser à notre travail, déguster nos créations et nous parler de ceux à qui ils vont les offrir. » MIRIAM GFELLER

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