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«C’est Mormor qui m’a appris à sortir de l’ordinaire»

Adrien Delphino, un artiste peintre qui se consacre au motif de la montagne. © Vidal Buso
Adrien Delphino, un artiste peintre qui se consacre au motif de la montagne. © Vidal Buso
Publié le 12.09.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » Faire de sa passion pour l’art un métier, c’est le parcours d’Adrien Delfino.

Adrien Delfino, un artiste peintre âgé de 26 ans et Fribourgeois a fait de sa passion son métier d’aujourd’hui. C’est vers l’âge de huit ans qu’Adrien a commencé à avoir de l’intérêt pour l’art: «J’avais une enfance difficile au niveau émotionnel, je n’arrivais pas à exprimer mes émotions», nous raconte-t-il. «Ma mère faisait un peu de peinture. Un jour, je lui ai piqué du matériel et j’ai commencé à peindre pour m’exprimer.» Dès les premiers coups de pinceau, le jeune artiste a commencé à peindre des montagnes: «C’est simple à dessiner, il y en a de toutes formes et le motif permet de symboliser quelque chose d’autre, de plus profond qu’une simple montagne en utilisant les détails», exprime-t-il. Un motif pour lequel, au-delà de l’admiration, s’ajoute une attache affective pour lui et sa grand-maman.

«La montagne, c’est une philosophie de vie, une sorte de métaphore ancrée en moi depuis petit. Je la vois comme un objectif symbolisant les échelons à gravir pour l’atteindre», nous explique le peintre. «Parfois c’est raide, parfois ça descend, mais une fois tout en haut de la montagne, on a une immense rétrospective, on savoure la vue, le parcours et on peut viser un autre sommet.» C’est également un hommage pour sa Mormor (grand-maman en Suédois), qui au-delà de marquer sa vie personnelle, a également impacté son expression artistique: «C’est ma Mormor qui m’a appris à faire des choses qui sortent de l’ordinaire ainsi qu’à oser explorer le monde et les choses qui l’entourent», se remémore-t-il avec émotion.

«Je repense à cette phrase que je disais aux personnes qui m’inspiraient: tu me fais respirer», invoque Adrien. Une phrase qui définit bien la philosophie de vie du jeune artiste et son ressenti émotionnel lorsqu’il se retrouve sur les sommets de montagnes qu’il franchit régulièrement. «Une chose qui nous fait vivre, c’est de se trouver une passion. Parfois, on n’y réfléchit pas assez et on ne la cherche pas réellement», exprime-t-il. «Si une chose ne nous satisfait pas complètement, il faut en trouver une autre qui nous fait vibrer au plus profond de nous.»

Amélie Kadji

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