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Zelensky tend la main à la Chine

Publié le 24.02.2023

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Guerre en Ukraine » Le président ukrainien a affirmé hier vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois.

«Nous aimerions avoir une réunion avec la Chine. C’est dans l’intérêt de notre pays aujourd’hui», a déclaré le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, pendant une conférence de presse avec le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

«Que la Chine commence à parler de l’Ukraine et envoie certains signaux, c’est un point très positif», a-t-il également estimé, soulignant toutefois qu’il n’avait «pas encore» pu prendre connaissance du plan de paix chinois et qu’il était ainsi «trop tôt pour l’évaluer».

La Chine cherche, depuis quelques semaines, à jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien. Pékin évoque publiquement un plan – pour l’heure très vague – en vue de trouver une solution politique.

Le Gouvernement chinois a promis de rendre publique sa proposition cette semaine. Pour ce faire, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a rencontré son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba, pendant la conférence sur la sécurité organisée à Munich en Allemagne et s’est rendu à Moscou où il s’est entretenu mercredi avec Vladimir Poutine et a affiché la bonne entente entre Pékin et Moscou.

Dmytro Kouleba avait affirmé avoir seulement reçu «des éléments clés du plan de paix chinois» mais attendre de «recevoir ce texte pour l’étudier en détail». Mercredi, un haut responsable ukrainien a affirmé, requérant l’anonymat, que la Chine n’avait pas consulté l’Ukraine en préparant ce document. Proche allié de la Russie, Pékin n’a jamais appuyé ni critiqué publiquement l’offensive russe en Ukraine, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales. De son côté, Washington va appliquer de nouvelles sanctions «considérables» à l’encontre de la Russie, a annoncé hier la Maison-Blanche, à la veille du premier anniversaire de l’invasion des forces russes en Ukraine.

La Chine a, elle, appelé à plusieurs reprises au respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, alors que la Russie revendique l’annexion de cinq régions ukrainiennes qu’elle contrôle partiellement. atS

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