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Ils traquent les crimes de guerre sur les réseaux sociaux

A Cambridge (GB), Amnesty International scrute les réseaux pour documenter les exactions en Ukraine
 

Julie Zaugg, Londres

Publié le 02.05.2022

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Réseaux sociaux » Sur le coup des 17 heures, les étudiants arrivent un par un dans la petite salle à l’étage de la faculté de politique de l’Université de Cambridge et dégainent leur ordinateur portable. Un paquet d’Oreo et une grappe de raisins apparaissent sur la table et ils se mettent au travail. «Nous avons une quinzaine de vidéos et de photos à vérifier, toutes prises à Marioupol», commence Nik Yazikov, l’un des deux coordinateurs de cette équipe d’une trentaine d’étudiants. Il s’agit de trouver l’emplacement exact des bâtiments détruits et de déterminer s’ils hébergeaient des civils.

Sa collègue Laetitia Maurat s’attelle à une photo d’un immeuble résidentiel criblé d’impacts de missile publiée par un inconnu sur Twitter. E

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