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Il photographie ces maisons italiennes qui ne sont jamais terminées

Le photographe genevois Gabriel Mauron a capté le temps suspendu des maisons en construction en Italie. Un ouvrage artistique et sociologique

Le photographe a fait poser devant ces demeures non pas leurs propriétaires mais les habitants du cru, qui livrent leurs impressions sur ces squelettes minéraux en attente. Ici Davide et Omar, deux gamins pour qui ces maisons sont un terrain de jeu et d’exploration. © Gabriel Mauron
Le photographe a fait poser devant ces demeures non pas leurs propriétaires mais les habitants du cru, qui livrent leurs impressions sur ces squelettes minéraux en attente. Ici Davide et Omar, deux gamins pour qui ces maisons sont un terrain de jeu et d’exploration. © Gabriel Mauron

Texte: Olivier Wyser, Photos: Gabriel Mauron

Publié le 27.01.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Photographie » Avec leurs murs de briques nues, leurs fers apparents pointant vers le ciel et leurs colonnes fragiles plantées dans un sol en friche, ces maisons ressemblent à des squelettes. Dans la campagne péninsulaire de Salento, dans le talon de la botte italienne, ils sont nombreux, ces spectres minéraux «en attente», comme les appelle le Genevois Gabriel Mauron. Dans son ouvrage Homes on Hold (Ed. Benteli), le photographe capture non seulement ces architectures à peine esquissées et déjà laissées à l’abandon mais également les rêves de grandeur de leurs propriétaires. Des dizaines de demeures partielles, parfois plantées dans la poussière depuis plus de dix ans sans avoir été terminées, attendent des jours meilleurs. Certaines resteront ainsi à jamais.

«En Suisse, nous n’avons pas du tout cett

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