Les yeux rivés sur l’UE
La grande offensive climatique de la Commission européenne devrait influer sur la politique suisse
Philippe Boeglin
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Pollution » Le peuple n’a pas voulu de la nouvelle loi sur le CO2, mais la politique climatique ne s’est pas arrêtée net pour autant. Ce message, les nombreux perdants de la récente votation l’ont répété plus souvent qu’à leur tour. Et il n’a rien d’irréaliste. Preuve en est l’annonce fleuve de la Commission européenne mercredi, qui sort l’arsenal lourd pour négocier son virage environnemental et réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 par rapport à 1990.
Même si le plan d’action du gouvernement de l’UE doit encore être validé par les organes législatifs, il devrait influer sur la politique suisse. Touffu, il s’articule autour de plusieurs axes, dont: la fin des ventes de voitures neuves à essence ou diesel dès 2035, un prél&egrav