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Magenta, quand Fauve devient rouge

Le collectif français jouera vendredi pour le premier week-end des Francomanias

Les musiciens de Magenta préfèrent cacher leurs visages. © Gabriel Boyer
Les musiciens de Magenta préfèrent cacher leurs visages. © Gabriel Boyer

Tamara Bongard

Publié le 04.08.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Bulle » Fauve avait fait sensation. Il avait remué par ses textes incisifs, intrigué par son absence de visages et de noms, étonné par son succès. C’était un collectif français rugissant, dont le logo était un signe égal barré, rouge. Puis il s’est tu pendant des années. Mais il est de retour aujourd’hui sous le nom de Magenta, avec une musique aux accents électroniques toujours relevée de mots qui claquent. Il sera présent demain à Bulle, pour la première soirée des Francomanias (lire ci-après). Une date qui réjouit particulièrement les musiciens, qui aiment beaucoup notre pays. «Partout où on a joué en Suisse, c’était trop bien», dit l’un de ses membres, gardant l’anonymat.

Car il n’y a toujours pas de nom à mettre sur les visages, égaleme

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