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Les paradis soniques perdus

Manuel Jacquinet retrace avec passion l’histoire des studios français légendaires où ont été enregistrés des milliers de disques à succès

Le studio d’Harry Son. © Gérard Houin
Le studio d’Harry Son. © Gérard Houin

Jean-Philippe Bernard

Publié le 09.04.2021

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Musique » Un matin d’avril 2017, alors qu’il boit son café en écoutant la radio, Manuel Jacquinet sent son estomac se nouer. Entre deux informations relatives à la campagne présidentielle qui bat son plein, l’animateur annonce la fermeture du studio Davout. Jacquinet reçoit la nouvelle en plein cœur. Ainsi donc, l’institution légendaire, dotée d’un studio principal de 360 m2 capable d’accueillir des orchestres symphoniques, va fermer ses portes. Pour un mélomane affectif qui, lorsqu’il était écolier, réussit à convaincre le censeur de son lycée d’annuler les cours le jour de la mort de John Lennon (il renouvela «l’exploit» à la disparition de Bob Marley), le coup est terrible. Exit donc Davout, théâtre de l’enregistrement des plus belles bandes-son de Michel Legrand (Les Demoiselles de Roch

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