Delia Meshlir, sur la bonne voix
La chanteuse d’Ollon fait preuve d’une maturité rare sur Calling The Unknow, son premier album hypnotique. Elle sera aux Georges cet été
Jean-Philippe Bernard
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Folk » Avant même que les instrumentistes n’aient eu l’opportunité de planter le décor, à l’instant où l’aiguille s’enfonce dans le premier sillon, la voix s’élève et frappe en plein cœur. Une voix ensorcelante, solaire, qui nous transporte au milieu d’une nature luxuriante où volent des lépidoptères aux couleurs insensées. Cette voix, c’est celle que pose Delia Meshlir sur A River, composition au tempo hypnotique qui ouvre Calling The Unknow, son premier album. Dans la foulée, une flûte caresse des guitares en phase de saturation pour achever ce renversant songe sonique. La maturité témoignée par la chanteuse durant ces quelques minutes impressionne. Et ce n’est qu’un début. Tous les titres suivants sont du même calibre: une sorte de folk aérien et psychédélique frapp&