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Pierre Voélin d’après nature, ou l’heureuse clarté
Publié le 26.11.2022
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Littérature » Avec les brèves «pas exactement bucoliques» de son nouveau recueil, Quatre saisons, plusieurs lunes, le poète jurassien établi à Fribourg se détourne du tragique pour accéder à une inattendue légèreté.
On s’étonnait, découvrant une première brassée de ses «poèmes trop courts» dans les pages de La Revue de Belles-Lettres en 2019, de cette légèreté que nous qualifiions hâtivement ici de bucolique. Il est vrai que la tonalité de ces aperçus de nature paraissait ouvrir l’œuvre de Pierre Voélin à de nouvelles harmoniques. Plus lumineuses, rassérénées peut-être.
C’est que la gravité, jusque-là, dominait dans le déploiement exigeant d’une langue hantée par le désastre du