Montalbano orphelin
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Polar » Montalbano est sur les dents. Non seulement il doit passer ses nuits à organiser le débarquement de réfugiés dans le port de Vigàta mais il est sommé par sa fiancée Livia de se faire confectionner un costume sur mesure. C’est ainsi qu’il lie connaissance avec la belle et talentueuse couturière Elena et son assistante tunisienne Meriam. Mais alors que la pression migratoire augmente sur les plages siciliennes, ponctuée de drames que le commissaire s’efforce de gérer avec son indéfectible sens de la justice, Elena est assassinée à coups de ciseaux dans son atelier…
On ne se lasse pas de Camilleri, de son écriture inventive et colorée, de ses talents de conteur en équilibre entre truculence et gravité, sans oublier ses alléchantes descriptions culinaires. Disparu en 2019, le maestro sicilien a laissé un peu de travail à Serge Quadruppani, son excellent traducteur qui signe une «lettre ouverte au commissaire Montalbano» en préface de ce nouveau titre, paru il y a six ans