La flatulence élevée au rang d’art (d’en rire)
Les éditions Presses inverses éditent L’art de péter de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut.
Tamara Bongard
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Livre » On rougit de honte, on pouffe, on se trouve lamentable de sourire devant ces gags pétaradants. Pour se justifier, on se convainc qu’il s’agit d’un ouvrage historique, d’un morceau de culture, que dis-je, d’un témoin de la littérature scatologique du XVIIIe siècle et donc qu’il est nécessaire de s’y plonger pour son édification personnelle. Mais tout cela, c’est du vent. Ou plutôt des vents. L’art de péter de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut est un «essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques, et de tous ceux qui sont esclaves du préjugé». Cet ouvrage ne tourne pas autour du pot (de chambre), il y met même le nez. Il dissèque les flatulences, en fait des caisses avec les gaz. Et c’est hilarant.
La classification sonore, la palette olfactive… rien n’est épargné au lecteur. Qui essayera peut-être de retenir l’une ou l’autre citation latine à balancer au prochain qui aura le sphincter b