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Eric Bulliard dans le désert, où le monde ne tient qu’à un fil

Dans le désert trônait, «cabossée mais fière», une cabine téléphonique. © DR
Dans le désert trônait, «cabossée mais fière», une cabine téléphonique. © DR
Publié le 28.05.2022

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Roman » Après les embruns, l’écrivain fribourgeois soulève les poussières d’un désert américain où trônait, incongrue, une cabine téléphonique. Au bout du fil se dessine une épopée poétique.

Il goûte les confins inhospitaliers, ces ailleurs hostiles où l’homme s’agrippe et rien ne survit. Sinon quelques plantes et bêtes acharnées. Sinon quelques histoires inconcevables. Et il nous les fait goûter, Eric Bulliard, journaliste à La Gruyère et écrivain du lointain. Après L’adieu à Saint-Kilda, fascinante chronique écossaise qui en est à son quatrième tirage, le Fribourgeois met en récit un nouveau fragment d’humanité égaré dans l’immensité désolée. Où la poussière désertique, cette foi

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