Science-fiction » Nul besoin d’être d’une perspicacité foudroyante pour découvrir que Louis Loup Collet en a sous la pédale. Après quelques minutes à l’écouter parler dans un café lausannois, vous en êtes convaincue, ce type n’a pas grand-chose de banal. A propos de son très beau livre qui vient de paraître, Le Monde lectol, il dit: «J’ai mené une démarche un peu monastique. J’aime le travail sur la durée car j’ai besoin de sentir le temps qui passe.» Autant d’aveux peu courants de la part d’un jeune homme de 23 ans, étudiant en troisième année à l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (Ecal), en arts visuels. Et de fait, Louis Loup Collet en a passé, du temps, dans ce monde lectol (une anagramme de son nom). «Quand je suis arrivé au Gymnase de la Cité (en