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Un aller simple pour l’enfer

Avec Les Papillons noirs, Olivier Abbou dynamite la série pantouflarde et rend hommage au cinéma de genre le plus radical

Albert (Axel Granberger) et Solange (Alyzée Costes): un couple de tueurs qui sème la terreur dans les années 70. © Nicolas Roucou
Albert (Axel Granberger) et Solange (Alyzée Costes): un couple de tueurs qui sème la terreur dans les années 70. © Nicolas Roucou

Jean-Philippe Bernard

Publié le 30.09.2022

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Série » Malgré l’humidité qui les ronge, les murs de la bâtisse tiennent encore debout, mais ça n’est qu’une question de temps avant que tout ne s’effondre dans un nuage de plâtre. Personne ne songera à s’en plaindre: cette maison posée au fond d’un parc en friche, dans la campagne des Hauts-de-France, sent la mort. Aucun esprit sain n’aurait envie d’y entrer. C’est pourtant là qu’Adrien Winckler (Nicolas Duvauchelle) a rendez-vous avec un certain Albert Desiderio (Niels Arestrup). Ce dernier vient d’apprendre qu’Adrien, auteur d’un premier roman salué par la critique, était en panne d’inspiration. Il propose donc à son visiteur de mettre en forme le récit de son existence.

Bien que mal à l’aise, le romancier enclenche son dictaphone. Après un silence pesant, Albert lâch

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