La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

«There Is No Evil»: le cinéma contre la censure

Ours d’or à Berlin, le film iranien There Is No Evil regarde la peine de mort en face

Quatre histoires de l’iran d’aujourd’hui… Un fil rouge: la peine de mort. © Trigon Film
Quatre histoires de l’iran d’aujourd’hui… Un fil rouge: la peine de mort. © Trigon Film

Olivier Wyser

Publié le 04.05.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

There Is No Evil » Impossible d’aborder l’Ours d’or de la Berlinale 2020, There Is No Evil – exploité en France sous le nom Le Diable n’existe pas –, sans rappeler le destin de son auteur. Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, actif depuis le début des années 2000, a en effet lâché une bombe au Festival de Cannes 2017 avec son film Un homme intègre, qui remporte le Prix Un certain regard. Dans ce long-métrage implacable et poignant, un homme tente de résister à la corruption institutionnalisée en Iran. Ce film vaut à Rasoulof – qui a déjà eu maille à partir avec le régime des mollahs – d’être interrogé dans son pays, et le gouvernement lui confisque son passeport. Les autorités, qui l’accusent «d’activités contre la sécurité nationale et de propagande

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11