«The Duke», testament loufoque et tendre de Roger Michell
Roger Michell met en scène un fait-divers social truculent et joyeusement anarchiste
Olivier Wyser
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Cinéma » C’est une histoire à peine croyable mais pourtant authentique. Dans l’Angleterre des années 1960, un ouvrier de Newcastle, Kempton Bunton, dérobe le Portrait du Duc de Wellington de Francisco Goya à la Royal Gallery de Londres.
Son objectif: protester contre la redevance télévisuelle obligatoire et exiger du Gouvernement britannique une rançon de 140’000 livres afin d’en faire profiter les bonnes œuvres.
Ce fait-divers loufoque et le procès haut en couleur qui s’en est suivi a fait la «une» de tous les journaux de l’époque ainsi que l’objet d’une adaptation en pièce radiophonique par la BBC, en 2015. C’est également le sujet truculent qu’a choisi le cinéaste Roger Michell pour son ultime film. En effet, le réalisateur de Coup de foudre &