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«Notre pays est une prison»

Sahra Mani lance un cri d’alerte: la culture et l’histoire afghanes sont en danger

La cinéaste afghane Sahra Mani est membre du jury du FIFF. © Charly Rappo
La cinéaste afghane Sahra Mani est membre du jury du FIFF. © Charly Rappo

Olivier Wyser

Publié le 22.03.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Afghanistan » Cette année, le Festival international du film de Fribourg (FIFF) rend hommage au cinéma afghan. Six films – cinq documentaires et une fiction – sont ainsi programmés. Ils témoignent de la vitalité du cinéma de ce pays sans structures d’aides à la création et ravagé par la guerre. Mais en 2021, le retour au pouvoir des talibans a mis un frein à cet essor. Les artistes sont des voix dangereuses qu’il faut faire taire. Plus que jamais, le cinéma afghan est en danger d’extinction, et les cinéastes n’ont d’autre choix que l’exil. Membre du jury du FIFF, la réalisatrice Sahra Mani pose un regard inquiet et militant pour que l’obscurantisme n’efface pas tout simplement la culture d’une nation.

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