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Les soap operas cachent leur jeu

Volontiers raillé ou jugé aliénant, le soap opera inspire pourtant des réappropriations féministes

Sue Ellen (Linda Gray), épouse de l’horrible J.R. (Larry Hagman), peut entrer dans la catégorie des méchantes, mais elle est aussi perçue comme une victime. © CBS
Sue Ellen (Linda Gray), épouse de l’horrible J.R. (Larry Hagman), peut entrer dans la catégorie des méchantes, mais elle est aussi perçue comme une victime. © CBS

Mathieu Loewer

Publié le 27.02.2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Télévision » Année après année, imperméables aux modes, les soap operas déroulent leurs intrigues sans fin sur le petit écran. Les Feux de l’amour, Top Models (Amour, gloire et beauté), Dynastie, Dallas ou Côte Ouest sont les fleurons du genre, né sur les ondes aux Etats-Unis dans les années 1930 et désormais décliné dans le monde entier, à l’image des telenovelas brésiliennes.

On en compte quatre aujourd’hui qui rythment les journées sur la RTS (Les Feux de l’amour à 11h, Top Models à 11h50, Demain nous appartient à 12h10 et Ici tout commence à 17h55). Ces feuilletons quotidiens sont souvent moqués pour leurs invraisemblables coups de théâtre, leurs excès mélodramatiques et le jeu outré des comédiens – ce qui trahit un mépris de cl

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