Le code de la route
Archétype du road movie, Easy Rider est une ode à la liberté qui capte l’état d’esprit de la jeunesse des années 1960. Un film révolutionnaire
Olivier Wyser
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Road movie (1/6) » Pas besoin d’un passeport sanitaire pour tailler la route sur pellicule. Tout l’été, La Liberté s’évade, direction les grands espaces mythiques du cinéma.
Même pour ceux qui n’auraient jamais eu la chance de voir ce film, le simple nom d’Easy Rider fait naître des images. Des Harley Davidson fonçant sous le soleil écrasant au son du Born To Be Wild de Steppenwolf, bien sûr, mais aussi les grands espaces américains et le sentiment de liberté si souvent associé à ces paysages sauvages. Pourtant, rien ne prédisposait ce film à petit budget signé Dennis Hopper et produit par Peter Fonda, sorti en 1969, à devenir un tel marqueur culturel de la fin des sixties. Retour sur une œuvre matricielle qui, si elle n’est pas le premier road movie, en est devenu l’archétype.
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