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Cinéma: Larbin de Dracula, c’est pas une vie

Renfield narre les aventures du malchanceux valet de Dracula, victime de son patron narcissique

Si Nicolas Cage en Dracula était une évidence, c’est bien Nicholas Hoult en Renfield qui est le héros de cette série B. © Universal Pictures
Si Nicolas Cage en Dracula était une évidence, c’est bien Nicholas Hoult en Renfield qui est le héros de cette série B. © Universal Pictures

Olivier Wyser

Publié le 30.05.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Renfield » Quelques semaines seulement après la sortie de Cocaine Bear, une comédie horrifique passablement cinglée avec un ours tueur défoncé à la poudre blanche, voilà qu’Hollywood nous refait le coup de la série B joyeusement déviante. Cette fois-ci, le proverbial petit plaisir coupable répond au nom familier de Renfield. Oui, Robert Montague Renfield lui-même, l’immuable larbin du comte Dracula tel qu’il a été inventé en 1897 par Bram Stoker. Après avoir passé le XXe siècle à boire des pintes de sang frais sur le Vieux-Vontinent, Renfield (Nicholas Hoult) et Vlad Dracul (Nicolas Cage) ont délocalisé leur funeste petite entreprise en Amérique. Fini la vie de château, le Prince des Ténèbres réside désormais dans un miteux hôpital abandonné dans la périph&eacut

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