Quarante-huit heures interminables
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Le monde du journalisme peut parfois se révéler bien ingrat. Pas autant que celui de la maçonnerie en pleine canicule, ni de la restauration en pleine pandémie, néanmoins, tout n’est pas rose au quotidien. Le quotidien justement, votre pire ennemi. Il dévore les sujets avec la voracité d’un candidat de Koh-Lanta à la sortie du jeu et ce en moins de temps qu’il n’en faut pour dire «actualité». Vingt-quatre heures, c’est la durée de vie d’un article. Article qui vous en a souvent coûté le double, entre ce mot qui résiste et ce(s trois) paragraphe(s) qui n’entre(nt) pas, vous passez des heures à suer sur un texte qui finira au recyclage avant le deuxième café. Bien sûr, il reste l’édition du week-end qui se paie le luxe de végéter deux jours sur la table de la cuisine, agonisant la panse ouv