Mon téléphone intelligent doit encore le prouver
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Je viens de changer de smartphone. Je ne dis pas cela pour me vanter, car j’éprouve une certaine fierté à faire durer mes téléphones portables une dizaine d’années. Pour vous situer, l’avant-dernier avait encore des touches. Donc, je commence ma vie à deux – ma femme me pardonnera, et bébé ne lit pas encore le journal – avec ce nouveau tyran numérique, qui émet un signal à cinq tons pour un oui ou pour un non. Des notifications, cela s’appelle, et ce n’est pas l’élément le plus réussi de l’ensemble. L’autre jour, au travail, donc à la rédaction de La Liberté, les cinq tons retentissent. Diantre, pour m’interrompre de la sorte, le message paraît bougrement important. Allons vite voir de quoi il s’agit. Et là, je lis: «Qu’avez-vous pensé du lieu La Liberté?» Qu’on se comprenne bien: je ne suis pas un grand adepte des enquêtes d’opinion, mais certaines peuvent servir. Par contre, me demander si j’apprécie la visite chez mon employeur, ça laisse songeur. Vous avez dit: téléphone intelli