Je ne vais pas me plaindre, mon métier me permet de voir du pays. Pour le bien de votre journal préféré, j’ai pu me rendre en France, en Italie et même aux Etats-Unis. J’aurais dû aller au Japon cet été, mais, pandémie oblige, je suis resté à quai. Le destin faisant bien les choses, j’ai pu me rattraper en embarquant coup sur coup pour l’Irlande du Nord et la Grèce. Le rêve! Deux contrées pour moi inconnues. Sauf que, pandémie oblige bis, de la capitale hellène je n’ai vu que l’hôtel et les rues obstruées par le trafic. La raison tient en deux mots: bulle sanitaire. Alors que le thermomètre affichait plus de 30 °C à l’extérieur, pull et pantalon étaient de rigueur pour affronter les températures sibériennes de la climatisation de notre hôtel. Alors que j’aurais pu revenir avec une qualification du Fribourg Olympic sous le bras et un teint légèrement hâlé, j’ai débarqué en Suisse avec la déception de l’élimination et une saleté de crève. Les voyages ne forment pas la jeunesse, ils vo